« La plupart des patientes qui me consultent dans le cadre d’une réduction mammaire le font dans une optique d’amélioration de leur qualité de vie. Bon nombre d’entre elles se plaignent d’un mal au niveau du dos et des épaules. Ces douleurs sont de plus en plus difficiles à supporter sur le court, le moyen et le long terme. Elles sont également inquiètes quant à leur image, car en raison du poids trop important des seins, ces derniers ont tendance à tomber, ce qui n’est pas gracieux et cela peut provoquer un véritable mal être".
"Fort heureusement, des solutions efficaces existent, ce qui permet de corriger ce poids trop important et d’apporter une nouvelle structure aux seins. Ainsi, les patientes retrouvent une image qui leur correspond et n’ont plus à subir les douleurs et le mal-être causé par une poitrine trop importante.
J'accorde en effet une grande importance au bien être de mes patientes et veille en conséquence à ce que celles-ci soient bien dans leur peau".
La réduction mammaire à Paris est une intervention qui est pratiquée dans une optique de réduction du volume excessif de la poitrine. Grâce à cette intervention, la patiente va gagner en confort et bénéficier d’une correction du relâchement de la peau (remodelage des seins). Ce relâchement est dans la plupart des cas provoqués par l’affaissement des seins sous leur propre poids (affaissement des seins).Les patientes qui ont recours à cette chirurgie sont principalement motivées par une volonté d’amélioration de l’esthétique mais surtout pour supprimer les maux de dos qui sont provoqués par un volume trop important. Alors comment se pratique cette opération ? A qui s’adresse t-elle et quels sont les points à connaître avant de consulter ?
Dès lors qu’une femme souffre d’un volume mammaire trop important et / ou d’un affaissement des seins, on parle d’hypertrophie mammaire. Cela est dû à un développement anormal provoqué par la glande mammaire : en général, elle est détectée à la fin de la puberté chez l’adolescente mais elle peut tout à fait se manifester au cours de la vie d’adulte, comme par exemple après une grossesse ou suite à une prise de poids relativement importante.
Après le diagnostic du praticien, ce dernier va alors envisager une réduction mammaire à Paris ainsi qu’un remodelage des seins. Pour ce faire, il faudra veiller à plusieurs points essentiels comme, d'une part s’assurer que la patiente est en excellente santé ainsi qu’elle ait atteint la fin de sa puberté. Hormis cela, cette intervention peut être pratiquée à tout âge de la vie (chez les adultes et chez les séniors).
Pour procéder à une réduction mammaire, le chirurgien esthétique va recourir à une anesthésie générale dont l’effet dure en moyenne deux à trois heures. Il faudra également une hospitalisation de une à deux nuits. Une fois que le bilan pré opératoire est réalisé et que la patiente présente toutes les conditions requises pour l’opération, le praticien va procéder par étapes lors de l’intervention. Dans un premier temps, il va effectuer un tracé sur les seins qui lui permettra de connaître parfaitement les incisions à effectuer.
Dès lors que la patiente est anesthésiée, il supprimera le tissu mammaire excessif puis procédera à la remontée de la glande mammaire. Ensuite, il effectuera ce que l’on appelle un redrapage qui consiste à recréer une enveloppe avec les tissus la peau pour créer un galbe plus joli esthétiquement parlant. Enfin, la dernière phase de l’opération consiste à réduire la taille de l’aréole. Si besoin est, il pourra également la repositionner afin que le mamelon soit orienté vers le haut du sein. Tout au long de l’intervention, le chirurgien esthétique mettra tout en œuvre pour que la vascularisation de la glande mammaire soit optimale et pour que les seins conservent toute leur sensibilité.
Les tissus cutanés qui auront été coupés seront corrigés par suture et ce, avec du fil résorbable (c'est-à-dire qui se resorbera de façon naturelle dès lors que la cicatrisation sera terminée). Une fois les sutures terminées, l’équipe chirurgicale placera des drains qui auront un rôle spécifique. Ils sont conçus pour drainer le sang stagnant afin de minimiser par la suite l’apparition d’hématomes post opératoires. Ensuite, un pansement spécial sera posé : celui ci est composé de bandes élastiques qui vont maintenir les seins (tout comme un soutien gorge classique).
Après le réveil de la patiente, le praticien va retirer les pansements post opératoires 24 heures après la fin de l’intervention. Il les remplacera par un soutien-gorge post opératoire qui devra être gardé le jour et la nuit pendant une période d’un mois. Attention : Cette étape doit être respectée à la lettre pour garantir une bonne cicatrisation. Sur la question des cicatrices provoquées par l’intervention, leur longueur dépend de l’importance de l’hypertrophie mammaire qui sera à corriger par le chirurgien.
Dans tous les cas, le praticien devra réaliser deux incisions : une première (en forme circulaire) autour de l’auréole et la seconde (en forme verticale) en dessous du sein. Si nécessaire, il effectuera également une incision de forme horizontale au niveau du sillon mammaire. La première cicatrice (autour de l’aréole) s’effacera avec le temps, notamment grâce au phénomène de pigmentation sur cette zone. Quant à la cicatrice verticale en dessous du sein, les patientes doivent être conscientes qu’elle ne disparaîtra pas en intégralité.
En effet, elles seront de couleur rouge dès la fin de l’opération puis deviendront roses à compter de plusieurs mois (environ 6 mois en moyenne). Passé un an, elles seront très fines et de couleur blanchâtre. Notre conseil de spécialiste : pour les minimiser, vous pouvez prendre des mesures adéquates qui sont des gestes simples comme, par exemple utiliser quotidiennement une crème hydratante ou limiter les expositions aux rayons du soleil.
Dès lors que l’intervention est terminée et que la patiente a terminé son hospitalisation, le traitement est facile à suivre puisque ce ne sont que des antalgiques simples qui sont prescrits par le chirurgien. Les ecchymoses qui ont pu apparaître vont peu à peu disparaître, et ce, après seulement quelques jours, et l’oedème se résorbera sous une, voire deux semaines.
Bien entendu, la patiente aura la possibilité de se laver et de se doucher et ce, 24 heures après la fin de l’intervention. Si ce geste du quotidien sera dans les premiers temps plus gênant que douloureux, notamment au niveau du lever des bras, il sera fortement déconseillé de porter des charges pendant au minimum trois semaines. En effet, si le poids de la charge est top important, les tissus peuvent se déchirer et les points de suture peuvent ne pas résister, ce qui provoquera de nettes douleurs et une cicatrisation peu optimale.
Enfin, le chirurgien pourra prescrire à la patiente un arrêt de travail dont la durée dépendra de l’importance de la chirurgie. Celui-ci est en général compris entre deux et trois semaines. Pour les patientes sportives, il faudra tout de même patienter un mois, voire deux avant de reprendre une activité. En effet, l’onde de choc provoquée par les pas sur le sol ou par les étirements peuvent gêner le processus de cicatrisation.
Bien entendu, les patientes qui auront bénéficié de l’intervention de réduction mammaire peuvent tout à fait projeter d’avoir un enfant. La seule recommandation est d’attendre au moins six mois après l’opération car lorsque la femme est enceinte, les seins augmentent de volume pour se préparer à allaiter le bébé. Cependant, il est toujours préférable de réaliser cette intervention dès lors que la femme ne veut pas ou ne veut plus d’enfant pour des raisons de confort et pour garantir le galbe restructuré de la poitrine. Enfin, il faut savoir que l’allaitement n’est pas toujours possible suite à ce type d’intervention en raison des canaux galactophores qui peuvent être sectionnés lors de l’intervention.
Les résultats d’une intervention chirurgicale relative à l’hypertrophie mammaire peuvent être constatés dès le lendemain de l’opération lorsque le praticien retirera les pansements post opératoire. Le galbe des seins sera bien prononcé, la symétrie sera plus optimale et surtout, les effets de la réduction seront notables, notamment au niveau des douleurs dorsales.
Quelques mois après l’intervention, dès lors que l’oedème sera résorbé, la patiente pourra constater que l’affaissement des seins est nettement corrigé. Ainsi, la poitrine est moins volumineuse, moins gênante, moins douloureuse et les tissus mammaires sont nettement plus fermes qu’avant l’opération. Les résultats définitifs sont appréciables à partir du sixième mois lorsque les volumes seront définitifs. En effet, le processus de cicatrisation peut provoquer quelques gonflements et inflammations mais ces désagréments seront terminés à partir de 6 mois : c’est pour cela que l’on parle de volume définitif. Enfin, au bout d’une année complète, les cicatrices seront complètement effacées, à l’exception de la cicatrice verticale comme expliqué ci-dessus.
La patiente devra veiller à avoir une hygiène de vie adaptée à sa nouvelle poitrine pour que le résultat reste optimal sur le court, le moyen et le long terme. Il faudra par exemple faire attention aux amaigrissements trop rapides et trop importants (privilégier une perte de poids progressive) car cela peut entraîner un relâchement des tissus et enlever toute la fermeté et le galbe de la «nouvelle» poitrine.
Enfin, sur le plan psychique et moral, là aussi, les résultats sont nettement appréciables. Les patientes se sentent enfin bien dans leurs corps et se sentent plus libres de leurs mouvements. Si elles étaient souvent gênées par un volume trop important et par des douleurs conséquentes avant l’opération (douleurs dorsales, au niveau de la nuque et des épaules), elles auront l’impression de se réapproprier leur corps tout simplement. Le sport devient possible avec moins de gêne, les mouvements sont plus fluides et le maintien est nettement amélioré, ce qui augmente considérablement le bien être, la confiance en soi et la qualité de vie au quotidien.